Questions sans fin...

C'est malheureux... pourquoi ne pouvons-nous pas établir dans les montagnes de la Creuse une colonie d'Elfes nobles de coeur et d'esprit, qui pourraient vivre en harmonie avec la Nature et le Monde, loin de toutes les atrocités des Hommes?... utopie, utopie... doit-on se rattacher à ses seules utopies? Mieux vaut-il être utopiste et se casser la gueule de temps en temps lorsque l'on remarque que ses rêves sont vains?... ou être lucide sur cet affreux monde et rester dans les ténèbres du désespoir face à la vanité du monde? Vivre dans le bonheur? L'excès est-il une solution à la folie? Se droguer aux mots, avec sa plume, à l'amour... pour ne plus penser? Mais les mots me déçoivent par leur manque de force, ma plume pour son incapacité à restituer ma pleine pensée... et l'amour me déçoit bien trop souvent, hélas... Mortelles insipides... même les meilleures d'entre elles, même celles qui sortent du lot par leur esprit et leur sagacité, leur simplicité de coeur et leur beauté ne sont rien en regard de Celle que j'aimerais tenir dans mes bras... où est-Elle? Me cherche-t-Elle? Verra-t-Elle un jour le temple, le sanctuaire, le palais que j'ai bâti à la force du rêve dans mon coeur?!? Errera-t-Elle enfin un jour parmi les immenses galeries de ce temple, verras-t-elle toutes les images d'Elle suspendues aux murs? toutes les centaines de pages remplies de mots pour Elle qui ont fini dans les flammes, jugées trop faibles?!? Pourra-t-elle effleurer mon coeur, ce jour où je la trouverai? La trouverai-je?!? Cette Quête est-elle vaine?!? La résignation et le manque d'extraordinaire sont-ils les seuls vrais fondements d'une vie humaine?!?


La folie m'enveloppe à nouveau... je m'enroule dans un manteau de doutes et de douleur... le mal est-il partout? Même en moi, je l'ai vu... Morgoth a bien fait son oeuvre... suis-je aussi une note de musique de l'Ainulindalë? ou n'ai-je pas été choisi pour vivre, n'étant qu'un hasard, une probabilité?!? Ces questions absurdes sont pour moi une couverture chaude qui recouvre un esprit torturé par la vanité du monde... Le chaos et la dépravation: les seules règles, dans cet Univers ténébreux et froid?!? Ou devons-nous garder une part d'espoir, éclats de lumière que nous devrions être au milieu des Ténèbres... étoiles parmi tant d'autres?!? Toutes plus insignifiantes que les autres?!? ...ou chacune différente, chacune plus belle que les autres, plus intrigante?!? La réalité dépend-elle du regard que l'on pose dessus?!?

je crois que le rêve n'est jamais vain, mais qu'il faut savoir l'apprivoiser pour être réellement tout à fait heureux. le bonheur se niche dans l'amour bien sûr, mais il y a tant de sortes d'amours... le don est la grande réponse pour moi. donner de soi, de ses rêves, n'hésiter jamais à s'engager, même sans retour. ce grand rêve mène tous les autres à mon sens.
une communauté elfique? rêve impossible?
mais des âmes d'elfes, il y en a dans les endroits les plus insoupçonnés. j'en ai rencontré un aujourd'hui, à visage d'homme.
la vérité c'est qu'il fallait que j'accueille cette personne poru découvrir en elle, dissimulé aux yeux d'un monde qui bouge trop vite, le coeur elfique...

Pour ma part, je pense aussi que les rêves ne doivent pas être laissés de coté. Ils donnent la force d'avancer, l'espoir de trouver ce qu'au fond de nous-mêmes on cherche depuis longtemps. Bien sûr il faut aussi regarder la realité pour ne pas tomber de trop haut mais les rêves sont une des plus belles choses qu'on puisse avoir, à part quand l'on vit nos rêves ( si-si ça arrive ^^ )
par contre, je ne sais qualifier l'amour, je ne sais pas comment je la ressens et je ne pourrai pas en parler, même si, il y a des moment où on aimerait en parler où on le sent vraiment présent

je suis jamais sur d'etre clair quand je m'exprime mais bon ^^

Vis tes rêves et ne rêves pas ta vie... FUtile au premier abord comme la parole d'un adolescent qui croit détenir toutes les vérités et pourtant... Chaque rêve a son volonté propre, qui nous échappe, mais chaque rêve nous libère, nous emmène à aller plus loin... ignorer nos rêves serait ignorer le futur que nous voulons.
Qu'importe si ces rêves sont irréalisables ou très bancales, la vie est trop courte d'après moi pour les laisser de côté... sans perdre le chemin de la réalité quand même. Savoir mesurer les deux, puis les accomplir, en tout cas se charger de mener les deux à biens...

Les rêves ne sont pas faits pour être oublier dans une malle au grenier et les ressortir devant les petits-enfants pour dire "et tu vois, je voulais ça, fiston"...

Il y a des rêves que l'on ne peut atteindre, par manque de potentiel ou parce qu'ils sont trop incongrus ou insolites... mais ceux sont les meilleurs rêves, ceux dont on se rappele la journée en passant le regard à travers la fenêtre pour regarder le ciel bleu... on ne doit pas abandonner ces rêves dans un coin, qu'ils soient possibles ou non, ce serait s'abandonner soi...

Oui, ma devise n'est-elle pas "Fais de tes rêves une vie... de ta vie un rêve..." ?
Ne pas rêver sa vie, oui, c'est le point de départ... et l'arrivée, c'est d'aboutir à une vie qui n'ait rien à envier aux plus fabuleux des rêves...


[Pardonnez-moi mais ce texte est vieux, il datait d'un moment où mon coeur se brisait d'avoir découvert que la "Demie-Fée" que j'avais trouvée n'était en fait pas plus qu'une Humaine un peu plus haute... mais la part d'humanité en elle fut trop forte, et c'est alors que je découvris que son coeur avait deux faces, et que l'une allait étouffer l'autre, et ainsi réduire à néant les soubressauts de beauté et l'agilité de sa plume qui étaient autrefois siens...]


Hebo i Estel !
... les fées sont en ce monde... la Fée...

JUstement chevalier, tu poses avec cet exemple un rêve que certains prennent pour prison... Rêver à sa fée ou rêver à son prince charmant, c'est se l'imaginer, se le rêver, se le faire soi, se l'approprier mais il n'existe pas, la réalité étant autre que les rêves... ma mère ne rêvait pas à mon père et pourtant ils s'aiment... ce rêve de l'amour est le plus ambigue car il ne peut être vrai, chacun étant différent des autres, et encore plus des rêves que ce font les autres !
Tu rêves à une fée... tu as peut-être des idées dessus déjà... eh bien si tu te focalises sur ces idées, tu ne la trouveras jamais, mais si tu rêves d'une fée simplement alors ça ira...

J'ai peur de ne pas être clair, et dans ce cas répondez, que je détaille ma pensée...

mais je te trouve très claire ^^
et tu as raison, ta pensée rejoint la mienne. en fait, je crois qu'"elle" c'est le temple de l'idéal selon lothenon. on a tous cet idéal. et chacun la façon de rêver nos vies et de faire de nos vies des rêves... ma perception des choses consiste à apprivoiser le quotidien et l'ensorceler à volonté, le modeler, afin de ne voir en lui que l'immense rêve que je vis.
à côté de la réalité? je ne pense pas, j'ai l'impression d'être pleinement dedans: manger un morceau de pain de riz et des noix au milieu de la montagne devient le plus merveilleux instant à vivre dans ma journée. comme de lire une histoire de fée, ou d'entretenir le potager... j'explore la vie qui m'est offerte avec un goût d'extase consciente. aussi n'ai-je pas l'impression de trahir le réel, mais simplement de le voir avec d'autres yeux que l'humain qui part travailler l'esprit anxieux, s'inquiète des dettes qu'il a accumulées à l'encontre des gobelins et de ce qu'il ne peut faire de cette journée... c'est un pouvoir que l'on a sur nos vies et qui peut nous dépasser, mais je sais que tu acquiesces puisque ton quotidien est vécu ainsi

"Elle" n'est pas si imperceptible que cela... "Elle" fut longtemps un rêve vaporeux pour oublier le masque d'hypocrisie des Mortelles... mais Elle prend enfin un visage, que je ne puis prendre entre mes mains pour l'instant, certes, mais Elle est ici...

oui, j'avais cru comprendre ... ^^

je n'ai pas lut tous vos comentaires... désolée... mais je voulais juste dire que moi aussi je rêve beaucoup... trop ??? je ne sais pas... peut-on dire que l'on rêve TROP ??? je ne sais pas non plus... mais ce qui est sûr, c'est qu'à force que rêver, je finis par avoir du mal à redescendre de mon Nuage... si l'on peut dire ça, alors je suis en quelque sorte prisonnière de mes rêves... ils sont si impossible que je souffre presque... mais c'est une belle et douce soufrance... je m'arrêterai pour rien au monde...
rêve... rêve... rêve...